Sortir de la dyslexie, est-ce possible? Durant toute ma carrière d’orthophoniste et de consultante en audio-psycho-phonologie, j’ai rencontré de nombreux parents inquiets, car leur enfant venait de recevoir un diagnostic de dyslexie. S’ensuivaient de nombreuses questions : mon enfant sera-t-il toujours dyslexique? La dyslexie, peut-on en sortir? Quel remède, quel traitement à la dyslexie?

J’ai eu l’occasion d’aider ces parents et d’accompagner ces enfants. Au cours de ce cheminement ensemble, nous passions par plusieurs étapes, qui consistaient :

  1. A comprendre ce qu’est réellement la dyslexie
  2. A comprendre ce qu’implique un diagnostic de dyslexie
  3. A déterminer ce que l’on peut faire, en tant qu’enfant, en tant que parent, face à la dyslexie
  4. A comprendre qu’un diagnostic de dyslexie n’est pas une fatalité, et qu’avec les bons comportements et les bons outils, ce diagnostic est peut-être même une chance pour votre enfant de (re)nouer avec les bonnes méthodes d’apprentissage.

Je vous propose, dans cet article, de découvrir les solutions que j’ai proposées aux parents au cours de ma carrière, afin qu’ils puissent, eux aussi, transformer la dyslexie de fatalité en opportunité pour leur enfant. Mais tout d’abord, commençons par bien comprendre de quoi nous parlons lorsque nous évoquons la dyslexie…

Qu’est-ce que la dyslexie

La dyslexie fait partie des troubles spécifiques d’apprentissage. Elle se définit officiellement comme un trouble durable de la capacité à lire, ou une difficulté à reconnaître et à reproduire le langage écrit.

Le premier enseignement de cette définition, c’est qu’il s’agit d’un trouble, d’une difficulté. Il ne s’agit donc pas d’une maladie.  Certains scientifiques pensent que  la dyslexie a une origine génétique, mais rien n’est prouvé. On n’a pas trouvé le gène de la dyslexie. La dyslexie n’est donc, jusqu’à preuve du contraire, ni une maladie, ni un problème d’ordre génétique. Si le sujet vous intéresse je vous conseille la lecture de cet article  de Franck Ramus paru  le 1er Novembre 2005 dans la revue Cerveau et Psychologie. Les neuroscientifiques suivent aujourd’hui cette piste et parlent d’un trouble neurodéveloppemental.

Le second enseignement de cette définition, c’est que la dyslexie concerne l’apprentissage de la lecture et de l’écriture. Cela signifie donc que votre enfant a, aura des difficultés à apprendre à lire et à écrire avec l’enseignement « classique » de la lecture et de l’écriture tel qu’il est pratiqué de nos jours dans les écoles. Cela signifie donc que votre enfant n’aura pas de difficultés « partout ». Il pourra même être très brillant dans d’autres domaines qui ne sont pas concernés par la lecture et par l’écriture. Et cela signifie aussi que l’on pourra exploiter les facilités de l’enfant et l’enthousiasme qu’il pourra porter à d’autres domaines pour pouvoir le ramener plus facilement vers la lecture et l’écriture. Mais cela, nous le verrons plus tard…

Être ou ne pas être dyslexique

On comprend donc à partir de cette définition que la dyslexie n’est pas une fatalité. Il s’agit d’un trouble, pas de quelque chose qui est irrémédiable. Et si ce trouble est durable, il durera de façon tout à fait variable d’un enfant à l’autre, selon l’accompagnement qui lui sera proposé.

Que faire face à un diagnostic de dyslexie?

La première des choses à faire, lorsqu’un médecin ou un autre professionnel de l’enfance ou de la santé pose un diagnostic de dyslexie pour votre enfant, c’est de ne pas paniquer. Le dyslexie n’est pas une tare. On s’en sort, et même très bien, comme le montrent de nombreux témoignages que je fais notamment apparaitre sur ce blog.

La deuxième des choses à faire, c’est de refuser les étiquettes. Votre enfant n’est pas dyslexique, il a une dyslexie. Ce  n’est pas la même chose! La dyslexie n’est pas  quelque chose qui doit être associé à votre enfant, comme quelque chose qui lui collerait à la peau et dont il ne pourrait se défaire.

Diagnostic de dyslexie : mais combien de temps mon enfant sera-t-il dyslexique?

La troisième des choses à faire, en tant que parent, c’est de faire la différence entre le diagnostic et le pronostic. Revenons sur la définition de ces deux termes, car il est très important de bien comprendre leur différence afin d’aider au mieux votre enfant.

Un diagnostic est établi lorsque le médecin identifie une maladie à partir de ses symptômes. Dans le cas de la dyslexie, le professionnel de santé identifie le trouble en question en évaluant le degré et la nature des difficultés rencontrées par votre enfant. Le diagnostic est toujours préalable au pronostic qui, quant à lui, est un jugement que porte le médecin quant à la durée et à l’issue d’une maladie.

Donc, s’il n’y a que peu ou pas de doutes sur un diagnostic de dyslexie, un pronostic étant un jugement, il est tout à fait relatif. Parent, tu peux être rassuré : ton enfant est peut-être dyslexique, mais ce « gros mot » ne doit pas te faire peur. La dyslexie ne peut être assortie d’aucun pronostic d’aucune sorte. On peut en sortir, et même plus vite qu’on ne le croit… Mais dans ce cas, votre rôle, en tant que parent, est fondamental. Car c’est vous, parent, qui orienterez votre enfant vers les bons professionnels, vers les bons outils, et qui, mieux que n’importe quel médecin ou professionnel de santé, accompagnerez votre enfant au jour le jour, serez témoin de ses progrès, de ses difficultés, de ses doutes.

Dyslexie, dyslexique, attention aux mots utilisés

Je le répète souvent, et je pense que je ne le répéterai jamais assez. On « n’est pas » dyslexique. Votre enfant « n’est pas » dyslexique. Ce n’est pas un nom qui lui est associé. Ni une caractéristique inséparable de sa réalité. Votre enfant s’appelle Théo, Lise, ou encore Mathieu. Votre enfant referme en lui un champ infini de potentiels qui ne demandent qu’à se révéler. Alors, je vous en prie, parent, ne dites pas de votre enfant qu’il « est dyslexique ». Les mots ont leur importance, et les mots se gravent dans l’esprit de votre enfant. Pour que votre enfant, inconsciemment, n’associe pas sa personnalité avec la dyslexie, ne dites jamais de lui qu’il est dyslexique.

Sortir de la dyslexie, c’est possible

Comme la dyslexie n’est pas une maladie, il n’y a pas de médicament pour la soigner. Bien sûr, il existe de nombreuses approches thérapeutiques dont la plus courante est l’orthophonie.  Mais, vous, parents, vous pouvez aussi aider votre enfant  en adoptant certains comportements, certaines techniques d’apprentissage, et certains outils. 

Quel remède à la dyslexie?

  • La première des choses à faire, c’est de voir l’infini potentiel de votre enfant. Soulignez ses qualités, ses réussites. Ne vous focalisez pas sur ses difficultés, sur ses échecs. Apprenez-lui qu’il ne fait pas face à un problème, mais à un défi. Apprenez-lui que se tromper et trébucher est la meilleure façon d’apprendre.
  • La seconde des choses à faire, c’est d’utiliser les passions, les capacités de votre enfant afin de le ramener vers le plaisir de l’apprentissage de la lecture et de l’écriture. Votre fille aime le cheval? Achetez-lui des magazines d’équitation, des romans qui se passent dans des ranchs… Votre fils est fan de foot? La lecture des comptes-rendus de matchs et des biographies des joueurs n’est pas de moindre qualité que celle d’un livre « classique ». Réveillez l’enthousiasme et la passion,  l’envie d’apprendre chez votre enfant, et vous l’aiderez ainsi de manière significative à dépasser le trouble dyslexique dont il est l’objet.
  • La troisième des choses à faire, c’est d’envisager différemment l’apprentissage de la lecture et de l’écriture chez votre enfant. Orthographe, grammaire, un enfant souffrant de dyslexie ne les apprendra pas avec la manière « classique ». Il faut que votre enfant puisse avoir un accès différent à l’apprentissage et au savoir. C’est d’ailleurs ce que je propose dans ma formation « Aimer apprendre à lire et à écrire ». Une  façon d’apprendre à lire et à écrire reposant sur les bases scientifiques du fonctionnement cérébral et qui fait aussi la part belle à l’enthousiasme et à l’envie d’apprendre  naturellement présents chez nos petits  . Cette formation n’ouvre ses portes que quelques fois par an, alors je vous propose de vous inscrire sur ce lien afin de recevoir les mails qui vous indiqueront la prochaine ouverture des portes de cette formation.
  • La quatrième des choses à faire, c’est de profiter de l’époque fantastique dans laquelle nous vivons. Nous avons aujourd’hui les moyens d’accéder à des outils qui nous facilitent énormément l’apprentissage. Des outils qui, il y a quelques années encore, n’auraient jamais pu être mis à la disposition de tout un chacun, et qui pourtant révolutionnent la façon d’apprendre… J’utilise, pour ma part, le casque Forbrain, et je le recommande à tous les enfants (et les adultes aussi!) que j’accompagne.

Nouveau « traitement » de la dyslexie : le casque Forbrain

Le casque Forbrain est un casque à retour vocal par voie osseuse. Il a été élaboré à partir des travaux d’Alfred Tomatis sur la boucle de contrôle audio vocal.

Ce casque a pour fonction de faciliter l’apprentissage du langage, de la lecture et de l’écriture ainsi que la mémorisation en dynamisant le cerveau grâce à la voix. Si ce casque est une aide précieuse pour sortir de la dyslexie, je tiens à souligner que je le vois davantage comme un accélérateur que comme un remède à lui tout seul. D’ailleurs, dans des cas lourds de dyslexie, je ne pense pas que le casque suffise.

Mais il est vrai aussi que je recommande fortement ce casque et que je considère qu’il peut être un outil de choix pour aider votre enfant à sortir de la dyslexie à condition de savoir s’en servir. C’est pour cela aussi que je propose un accompagnement pour les personnes qui désirent acheter le casque Forbrain en passant par ma recommandation.

La lecture à voix haute pour sortir de la dyslexie

Lorsqu’on lit, on fait d’abord appel aux yeux, puis aux centres du langage situés dans l’hémisphère gauche de notre  cerveau. En effet, même si ce sont les yeux qui lisent, ils ne lisent pas une image, mais bien du langage : des signes auxquels on associe un sens. Lorsqu’on apprend à lire, on utilise en premier lieu la voie lente de la lecture : on associe un graphème avec un phonème, puis, on associe le phonème avec le mot et enfin avec le sens. Lorsque la lecture n’est plus un apprentissage mais un acquis, on associe directement un graphème avec un sens.

Lorsqu’on lit à voix haute, on travaille directement en liaison avec les centres du langage au niveau du cerveau, ce qui permet de lire plus facilement et de mieux mémoriser. En effet, la lecture à voix haute active la boucle de contrôle audio-vocal qui permet le contrôle de la voix par l’oreille. Comme le stipule Alfred Tomatis, « Tout son émis est un son contrôlé. » Lorsque nous parlons, nous contrôlons notre voix, même si nous n’en n’avons pas conscience.

Grâce à une technologie de pointe, le casque Forbrain a été conçu pour stimuler la boucle de contrôle audio vocal  en utilisant la conduction osseuse 10 fois plus rapide que la voie aérienne. En effet, le casque Forbrain n’est pas posé sur les oreilles, mais sur les os des tempes. Grâce à un micro très sensible  la voix est  transmise directement à l’oreille interne et au cerveau . Au sein du petit boîtier du casque Forbrain, il y a un filtre dynamique. Ce filtre s’active au passage de certaines fréquences de votre voix : votre cerveau est ainsi maintenu en éveil, la mémorisation et l’apprentissage en sont facilités. Enfin, sans en avoir conscience, lorsque vous utilisez le casque, vous corrigez automatiquement la façon dont vous parlez  : la voix est plus posée, l’élocution et la fluidité verbale s’améliorent. Votre attention se focalise sur votre voix, vos idées sont plus claires et la compréhension de la lecture s’améliore.  

 

Le casque Forbrain comme remède à la dyslexie : le témoignage de Catherine

Voici la transcription de l’interview que j’ai réalisée de Catherine, maman d’Amaury.  Catherine a acheté le casque Forbrain pour aider son fils à vaincre la dyslexie. Voici son histoire :

 » – Catherine, je vous ai invitée pour que vous nous partagiez comment vous avez fait pour aider Amaury à avec le casque à retour vocal Forbrain.

– En fait, je me suis abonnée à des pages spéciales sur Facebook qui traitaient des problèmes de dyslexie. Et par hasard, au mois d’août, je suis tombée sur vos vidéos, Danielle. Donc, c’était cet été, vous avez présenté un petit peu votre parcours, votre expérience, et pourquoi vous voulez vous investir dans ce que vous faites actuellement sur Facebook. Donc j’ai trouvé cela extrêmement intéressant, et vous avez parlé notamment de l’importance d’écouter, de l’écoute pour régler ce type de problèmes. Donc, très rapidement vous avez parlé de l’expérience de monsieur Tomatis, et ensuite, vous nous avez parlé de ce fameux casque. Cela tombait bien il y avait une promotion, donc je me suis dit, je fais tout pour aider mon fils, achetons ce fameux casque.

– Voilà, super, et après, comment ça s’est passé?

– Donc, petit à petit, j’ai écouté vos conseils, notamment des conseils de lecture, pour que véritablement, le lien entre les phonèmes et les graphèmes se mette en place, parce que c’était cela qui posait problème chez Amaury, et donc, petit à petit, c’est vrai qu’il a mieux lu, il a mieux écrit, il a mieux intégré l’orthographe des mots, et vraiment rapidement, on a vu les résultats. Et comme mon enfant, je sais qu’il est intelligent, on a vu des progrès, notamment en lecture.

– Et vous parliez de l’écriture? Vous vouliez parler du graphisme ou de l’orthographe?

– Je parlais de tout, de la grammaire, de l’orthographe… Il y avait des fois, quand il entendait un mot, il sautait une syllabe, donc les choses n’étaient pas très claires, en fait, il avait du mal à faire le lien entre les graphèmes et les phonèmes.

 – D’accord. Et cela, ça s’est mis en place rien qu’avec la lecture à haute voix et en utilisant le casque?

– Il a fait énormément de progrès. Maintenant, ses prises de notes sont beaucoup mieux. Quand ça va trop vite, on voit qu’il n’a pas le temps de réfléchir, de tout intégrer, donc il y a encore des fautes. Mais c’est plus des fautes maintenant d’orthographe et de grammaire que des fautes où on mélange les sons, où on va trop vite, où il manque des lettres. Maintenant, entre le premier trimestre et le deuxième trimestre, on se rend compte qu’il est beaucoup plus actif maintenant en classe. C’est à dire que ça lui a permis d’être beaucoup plus présent et conscient dans les cours. Et les professeurs trouvent que véritablement, il s’implique beaucoup plus, il a une meilleure écoute en classe. Et donc, il participe beaucoup plus. Et puis, en même temps, il a pris confiance en lui.

– Tout à fait. C’est super, merci beaucoup, Catherine, de ce témoignage. »

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Je découvre le casque Forbrain

Et pour finir, voici la suite du témoignage de la maman d’Amaury, témoignage qu’elle m’a fait parvenir deux mois après l’interview retranscrite plus haut…

Encore merci Danielle! Nous avons reçu les résultats des derniers tests réalisés par l’orthophoniste ce jour. Amaury a progressé de manière fulgurante! Je sais que c’est grâce à vos conseils, votre patience et votre amour de la transmission que le résultat est là et bien là pour Amaury. Il est aujourd’hui armé pour entrer en 4ème puisqu’il a rattrapé 5 niveaux de classe entre Mars 2017 et mai 2018 grâce à l’utilisation du casque Forbrain. En mars 2017 il avait un niveau CE2 et en mai 2018 il a un niveau de fin de 5ème , sur un ou deux marqueurs il atteint même le niveau maximum. L’orthophoniste a dit qu’elle n’avait jamais vu ça, que nous pouvions être fiers et qu’Amaury n’avait plus besoin d’elle.  On voulait partager notre bonheur tout de suite avec vous! Grosses bises.